Qui est l’auteur de cette fête ?
Le Seigneur Jésus !
Le Seigneur Jésus a exprimé ce désir pour la première fois à Sainte Faustine à Plock,
le 22 février 1931,
lorsqu’Il révéla sa volonté en ce qui concerne le tableau de Jésus Miséricordieux.
Il dit à Soeur Faustine : "Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la fête de la Miséricorde (P. J. 299*).
Je désire que la fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes,
et surtout pour les pauvres pécheurs.
En ce jour les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes,
je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde ;
toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes
et la remise de leur punition ;
en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces (P. J. 699)."
Jésus a parlé de cette fête à Soeur Faustine dans plusieurs révélations
Il en a indiqué la date dans le calendrier liturgique de l’Eglise
Il en a expliqué la motivation et le rôle à remplir
Il a instruit l’Eglise sur la façon de la préparer et célébrer,
et surtout Il a donné de grandes promesses
dont la plus insolite est celle « d’une totale rémission de ses fautes et de leurs châtiments »
à « qui s’approchera, ce jour-là de la Source de Vie » (cf. P. J. 300).
Cette fête de la Miséricorde Divine a été instituée par le Pape Jean-Paul II le 30 avril 2000,
jour de la canonisation de Sœur Faustine, à Rome.
À cette occasion il déclara :
« Désormais, le deuxième dimanche de Pâques, dans toute l’Église,
prendra le nom de « Dimanche de la Divine Miséricorde ».
L’Évangile nous invite aujourd'hui à contempler avec saint Thomas
les pieds, les mains et le côté transpercé de Jésus,
témoignages de la gravité du péché qui a transpercé le Christ,
de notre péché qui continue à Le transpercer,
mais aussi et surtout de son Amour Miséricordieux qui est plus fort que la mort,
qui a vaincu la mort et le péché du monde,
chacun de nos péchés a été porté et pardonné par le Christ Crucifié et Ressuscité !
Il faut donc recevoir pendant la fête de la Divine Miséricorde la sainte Communion
après une bonne confession,
c’est-à-dire sans avoir d’attache au moindre péché,
et en toute confiance en la Miséricorde Divine et la miséricorde envers autrui.
Jésus dit : "toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition (cf. P. J. 699)."
La grâce de la fête – explique l’abbé prof. Ignace Różycki –
dépasse la grâce de l’indulgence plénière.
Citons ses paroles : "La grâce de l’indulgence plénière
consiste en la rémission des seuls châtiments temporaires dûs pour avoir commis des péchés,
mais elle ne remet jamais les fautes elles-mêmes.
La grâce absolument extraordinaire (de cette fête) dépasse aussi
toutes les grâces des 6 saints sacrements (sept, hormis le baptême),
parce que la rémission de toutes les fautes et peines est uniquement la grâce sacramentelle du saint Baptême.
Or, le Christ a promis ici la rémission des fautes et peines en fonction
de la sainte Communion reçue le jour de la fête de la Miséricorde,
c’est-à-dire qu’il Il l’a élevée au rang d’un « second baptême. »
Comment se préparer à la fête de la Divine Miséricorde ?
Par une neuvaine qui consiste à réciter le Chapelet à la Miséricorde Divine
pendant 9 jours consécutifs, à partir du Vendredi Saint.
Jésus insista :
"Dis, ma fille, que la fête de la Miséricorde a jailli de mes entrailles pour la consolation du monde entier (P. J. 1517)."
* PJ = Petit Journal de Sainte Faustine